La Shri Ram Chandra Mission n'est pas la seule organisation à proposer des méthodes de méditation. La transmission dont elle est si fière se traduit souvent par un asservissement qui fait perdre tout repère et isole inéluctablement l'individu de son environnement.
La Shri Ram Chandra Mission a été classée comme secte dans un rapport parlementaire français. Avant d'adhérer, informez vous !

439 articles – 3449 commentaires – Dernier ajout le 9/09/2017

“Take criticism seriously, without anger or sadness. Use it for correcting yourself, and welcome it.”
Kamlesh Patel (1/04/2015)

14 janvier 2007

Quelques éléments de réflexion

Concernant le changement de nom de Babuji, c'est le genre d'excès qui ne m'étonne pas.
En effet, je me suis toujours demandé pourquoi le père de Babuji s'opposait à ce que son fils rencontre Lalaji.
Il devait y avoir d'autres motifs que la seule association de Lalaji avec des Musulmans.
Il connaissait son fils, et certainement qu'il voulait le protéger de quelque chose, sinon d'extérieur, de propre à Babuji lui-même.
Et n'est-ce pas intéressant que Babuji, adoptant l'identité d'un autre et faisant la négation totale de lui-même, non pas dans dieu, mais dans son maitre, un fait on ne peut plus excessif, ait ensuite enseigné que la modération en toute chose est une des caractéristiques essentielles de la vie spirituelle?
Encore une incohérence à ajouter à la liste déjà anormalement longue dont on dispose sur cette histoire.
Le puzzle se met en place petit à petit, et des éléments aussi insignifiants et isolés que l'attitude du père de Babuji se mettent à faire sens.
L'ISRC ne m'a pas empêché de réfléchir, mais s'est mis à me décourager fortement lorsque je me suis attelé à la zone d'ombre Babuji.
J'ai prétendu sur mon blog que la naissance du Sahaj Marg était opaque, et qu'elle correspondait dans les faits à un schisme, non à une filiation.
Un tel schisme ne pouvait signifier que 2 choses: [conflit ouvert entre Lalaji et Babuji, donc dissimulation et malhonnêteté intellectuelle] versus [ignorance réelle, donc fausses prétentions].
En effet, quelqu'un devait avoir menti volontairement ou caché des faits par ignorance pour prétendre qu'il y avait une continuité entre le Sahaj Marg de Babuji et le sufisme de Lalaji, ce quelqu'un ne pouvant être que Babuji, avec toutes les questions qu'implique une ignorance réelle...
Une troisième possibilité était toutefois à considérer: que Babuji ait travaillé sous les ordres de Lalaji pour créer quelque chose de nouveau.
Il faut cependant pouvoir accepter cette hypothèse, qui implique une communication des vivants avec les morts, invérifiable, et donc accepter de quitter une démarche de réflexion pour retomber dans l'irrationnel.
Ceci reviendrait à accepter le magma informe de l'imaginaire comme étant le réel et à s'y perdre à nouveau, c'est-à-dire à retourner à la case départ.
En effet, ces prétendues intercommunications pouvaient aussi être le fruit de l'esprit de Babuji, et non être une réelle communication avec le monde des morts.
Dans ce cas, leur rôle aurait été avant tout de donner un crédit à l'activité de Babuji, sous couvert de l'autorité du maitre, sans les inconvénients qu'une telle autorité a lorsqu'elle est réelle.
En effet, Lalaji vivant aurait pu commander à Babuji d'agir différemment, et par exemple de ne pas créer de SRCM mais de devenir un précepteur de son mouvement, peut-être même sous l'autorité d'une autre personne.
Dans ce troisième cas, on se trouverait donc dans une alternative plus complexe que la dualité logique impliquée par le schisme observé, relevant d'un conflit d'autorité latent, et référant à ce que Freud a appelé "tuer le père" symboliquement pour prendre sa place.
En effet, certaines questions n'ont jamais été posées, bien qu'implicitement amenées dans les blogs.
Puisque Lalaji avait d'autres disciples, 9 précepteurs, et visiblement une filiation avec l'un d'eux pour sa succession, pourquoi Babuji n'a-t-il pas poursuivi les rencontres et accepté le changement de maitre?
Cela le gênait-il qu'un autre prenne la place de son maitre?
Si oui, il a donc agi comme d'autres ultérieurement, lors de sa propre succession, et dont on a dit qu'ils "n'avaient pas reconnu le maitre où il est", ou qu'ils avaient un problème d'ego.
Cela le gênait-il que ce ne soit pas lui qui ait été désigné?
Si oui, c'est peut-être parce qu'il avait un sentiment de trahison à se retrouver exclu par celui qu'il aimait tant.Comme un père qui aurait préféré un autre de ses enfants lors du choix, au lieu de le reconnaitre lui (toute cette histoire tourne d'ailleurs autour d'un problème psychologique de filiation et de relation père-fils, et dans ce contexte, la réaction du père biologique de Babuji est éloquente, ainsi que le suicide de l'un de ses fils).
Pour contrecarrer cette souffrance affective, Babuji aurait par la suite créé un univers dans lequel il se replaçait en position centrale, aux yeux de tous, dans les feus de l'amour de son maitre.
Et quand je dis aux yeux de tous, il faut comprendre dans un délire mégalomaniaque total, puisque l'ambition de la "mission" est d'atteindre toute l'humanité.
Car peut-on prétendre que Babuji ignorait toute l'organisation mise en place par Lalaji?
Mon avis est que non, bien sûr, mais à l'évidence, il ne l'a pas acceptée.
Lalaji avait, comme tout guru, une dette envers son maitre, qui était de transmettre le flambeau, et il y avait donc quelqu'un, pour sûr, pour le reprendre.
Mais ce n'était pas Babuji.
Pourquoi Babuji n'a-t-il pas respecté l'ordre établi par son maitre en continuant ses abhyas sous la direction du successeur de Lalaji?
Était-ce là un signe de son amour et de sa soumission à son maitre?
N'était-ce pas plutôt le signe d'un conflit, probablement latent et peut-être même inconscient?
Mais quand bien même, excuse suprême, Babuji aurait ignoré certains faits, n'aurait-il pas cherché à savoir, compte-tenu de l'importance de son maitre dans sa vie?
Ce n'est pas logique.
Ou plutôt, si, tout est extrêmement et humainement logique.
Narayana m'a fait remarquer récemment qu'il y avait peut-être une faille dans ma logique, car Babuji avait attendu 1945 pour fonder la SRCM, c'est-à-dire qu'il avait attendu la mort du successeur de Lalaji pour agir.
On peut donc penser que ce successeur avait échoué à mettre en place son propre successeur et qu'il fallait que Babuji prenne la relève, mais c'est évidemment une supposition partisane.
On peut aussi se dire que c'était l'occasion ou jamais, et que Babuji, n'ayant pas reconnu le successeur nommé par Lalaji, n'avait toutefois pas osé aller ouvertement à l'encontre de la volonté de son maitre.
A présent, il n'allait pas à l'encontre de la volonté de son maitre en créant une nouvelle lignée, puisque le nouveau représentant de Lalaji n'était pas désigné par Lalaji mais par son successeur.
Le fait qu'il ait attendu ce moment précis pour se lancer révèle aussi qu'il était informé de ce qui se passait chez les disciples de Lalaji, donc qu'il avait conservé des contacts avec le satsangh de Lalaji.
Bien sûr, ce ne sont que des hypothèses, proposées pour expliquer ces faits.
Je dois encore lire la biographie de Babuji, la "vraie", qui vient d'être publiée par son fils, et dans laquelle je pourrais trouver plus d'éléments confirmant ou infirmant mon modèle.
J'admets que plusieurs points doivent encore être clarifiés, ce qui pourrait conduire à expliquer différemment le comportement de Babuji et à le laver de ces soupçons.
Mais pour le moment je n'en suis pas là.
Avec tous ces éléments, j'ai donc prétendu qu'il y avait encore une fois quelque chose à clarifier.
Selon le mythe ISRC, Babuji étant LA personnalité spéciale, mes propos sont irrecevables, et mon blog a donc causé un grand trouble.
Après avoir été accueilli positivement pour avoir travaillé à rétablir publiquement la vérité sur les dérives de la SRCM sous Chari, les attitudes sont devenues plus distantes car je m'attaquais maintenant au mythe de l'ISRC.
La déification des êtres humains... ou comment faire naitre une religion, comment faire naitre un mythe et y enfermer les gens.
C'est un vrai problème de santé publique que posent les sectes et les religions, et je pense qu'il n'y a de différence entre les deux que de degré d'institutionnalisation, non de nature.
Parce que c'est institutionnalisé, c'est acceptable? Et parce que ça ne l'est pas, c'est combattu?
Car comment conserver son équilibre en étant pris dans un système qui introduit une obnubilation sur un mythe, au point d'aboutir à un dévoiement de la perception tel que l'imaginaire devienne le réel, au point d'amener des gens à en tuer d'autres au nom d'une croyance?
Comment rester libre et mentalement sain?
Ce qui me fait revenir à mon ami Gupta.
Madeleine, tu as probablement parcouru son site web.
Tu as pu y voir que le sufisme qu'il décrit ressemble comme 2 gouttes d'eau à l'enseignement du Sahaj Marg.Or, de ce que j'ai pu lire par ailleurs sur le sufisme, le sufisme de Gupta serait tout de même un sufisme particulier.
La question est donc: cet enseignement a-t-il intégré les développements de Babuji, ou s'agissait-il des développements de Lalaji?
Je pense en particulier aux 10 commandements, dont Babuji a dit qu'il s'agissait de sa pièce maitresse dans la méthode!
Mais au fait... 10 commandements, une inspiration biblique? L'expression d'un schéma religieux sous-jacent?
Babuji pouvait considérer les 10 commandements comme une pièce maitresse parce qu'il réussissait à extraire l'essence de l'enseignement de son maitre, un exercice difficile, offrant ainsi à tous les secrets du développement spirituel dans une recette de cuisine que tout un chacun peut afficher au salon.
Ou il pouvait considérer les 10 commandements comme une pièce maitresse parce qu'il en inventait le contenu.Dans le premier cas, il ne faisait que formaliser quelque chose qui existait déjà dans l'enseignement de Lalaji, une codification qui visiblement était le point animant sa démarche, probablement pour faire comme Patanjali, une autre figure de référence dans le système symbolique de Babuji, et on l'a vu sur les blogs à travers l'intervention des abhyasis, dans le système symbolique de la SRCMtm (Babuji = réincarnation de Patanjali (PS: Chari = réincarnation de Mahomet... Il a donc fini par percevoir la filiation soufie de son ascendance spirituelle)).
Auquel cas, Babuji, une nouvelle fois, aurait introduit un flou en laissant croire à ses disciples qu'il était l'auteur de tout, dieu en quelque sorte, c'est-à-dire la personnalité spéciale, une manière de se les asujetir à tout jamais, puisqu'il n'existe rien de mieux que la personnalité spéciale.
Dans le deuxième cas, le problème porte sur la connaissance véhiculée par Gupta.
S'agit-il d'une synthèse faite par lui à partir de livres qu'il aurait lus, ou d'une synthèse faite par un ancien abhyasi de Babuji qui aurait changé de crèmerie en cours de parcours?
Ayant exploré d'autres voies et réfléchi à pas mal d'aspects concernant la SRCM et le Sahaj Marg, as-tu une idée?
Voila le problème avec les Indiens, tout est flou et opaque parce qu'ils croient sans jamais se poser de questions, et parce que les humains sont ce qu'ils sont.
Au bout de 3 générations, c'est un bordel pas possible.
Comment peut-on faire confiance dans ces conditions?
Christian

25 commentaires:

Elodie a dit…

Bonjour à toutes et tous,

Vu ce qui vient de se passer, je tiens avant toutes choses à préciser que j'ai mis en avant ce texte de Christian, non pas pour lui faire plaisir, mais parce qu'il me semblait ouvrir de nouvelles voies de discussion de manière très pertinente, suite à tout ce que nous avons découvert sur Lalaji et le soufisme.

J'avais donc décidé de le poster avant de découvrir la colère de Christian, par ailleurs justifiée si j'avais volontairement censuré son post.

Ceci étant dit, j'en reviens à mes réactions suite à son commentaire.
Je voulais juste souligner que l'inter-communication entre les maîtres vivants et le "monde des morts" est une chose évoquée par toutes les grandes spiritualités, y compris le soufisme.
Libre à chacun d'y croire ou non. Si l'on y croit, la difficulté est d'arriver à trier entre les vraies inter-communications et celles qui sont rêvées ou inventées. On en revient donc une fois de plus à la confiance qu'on accorde au maître.

Une question : Christian, où as-tu lu que le père de Babuji s'opposait à ce qu'il rencontre Lalaji ? J'ai peut-être raté quelque chose, mais cela ne me dit rien.

Une remarque : après ta lecture de la biographie, pourras-tu nous en faire un petit compte-rendu circonstancié ?

Elodie

Alexis a dit…

Il m'arrive aussi de voir des mails se perdre dans les abysses du web… Passons ! Comme Elodie je pense que les questions de Christian ouvrent la voie pour la suite de nos recherches historiques…
Entre schisme et filiation, il y a peut-être place pour une troisième voie.
Dähnhardt propose une autre lecture historique. D'après lui, le lignage historique éclate après Lalaji en une multitude de "lignées régionales".
Je suis assez tenté de le suivre ds cette voie. D'une part, plusieurs de ses disciples affirment qu'ils ont été nommés par lui. C'est le cas du Dr Chaturbhuj, de Babuji ou de Jagmohan Narain par exemple. Mais quand j'ai tenté d'interpeller quelques uns des protagonistes actuels pour savoir ce qu'ils pensaient de ces multiples nominations (inconciliables d'après moi), ils n'ont pas semblés choqués du tout.
A part Babuji, aucun d'entre eux (à ma connaissance) ne revendique être le seul nominé nommé. Pourquoi ne pas accepter l'idée que Lalaji aurait envoyé tous ses meilleurs éléments sur les routes pour enseigner ?

Quant à l'explication de Narayana sur le fait que Babuji a attendu 1945 pour créer le Sahaj marg et la SRCM, je trouve ça très léger.
C'est le fils de Lalaji, Jagmohan Narain, qui est décédé en 45. Le frère de Lalaji est mort en 1947. Et d'après Dähnhardt, Brijmohan Lal Ji (neveu de Lalaji) était le 37ème maître de la lignée dans ce même temps et il est décédé en 1955. Or même NaqshMuMRa reconnaît que Brijmohan Lal aurait été désigné pour succéder à Lalaji à Kanpur, par Hujur Maharaj d'ailleurs (voir http://laalaajinilayam.googlepages.com , je ne suis pas complètement à l'abri d'un contre sens vu mon niveau d'anglais).
Enfin, l'ISRC date les intercommunications de Babuji avec Lalaji du lendemain de la mort de celui-ci, c'est-à-dire du 15/08/31 pour la 1ère et du 12/10/32 pour la seconde. Il n'y a que la SRCM tm de Parthasarathi Rajagopalachari pour parler d'intercommunications en 1944-45…

PS : ok, je vais essayer de vs faire un récap sur les origines soufies

Alexis a dit…

Je viens de lire les deniers posts de Christian sur son blog ds la rubrique Sahaj Marg et soufisme. Voici qqs réactions à chaud :
1/ Il ne faut pas qu'on oublie le contexte qui joue un grand rôle me semble-t-il (historique et spatial)
- Hujur maharaj, Lalaji et babuji sont des hommes du nord, tous 3 ayant vécu ds l'uttar pradesh, état qui est encore aujourd'hui à plus de 20% musulman
- KC Varadachari, son fils Narayana, mais aussi Chari sont des indiens occidentalisés du sud
- Au XIXè siècle, on sort d'une lutte qui a opposé 2 empires : les musulmans moghols et les hindouistes marathes pour tomber ds le colonialisme britannique
- En 1945, on est à 2 doigts de l'indépendance et de la partition de l'Inde
2/ Apparemment Hujur maharaj & Lalaji ont ensemble et volontairement fusionné des acquis du soufisme et de l'hindouisme
- La plupart des successeurs de lalaji ne cachent pas l'héritage soufi. Certains le revendiquent haut et fort (les lignées soufies issues du fils de lalaji et de son frères), d'autres en parlent sans plus (partisans de la synthèse : Ramashram satsang), seul babuji n'y fait pas référence explicite
- babuji est un homme de l'Uttar pradesh, pas idiot, donc nécessairement au courant de l'héritage soufi de lalaji
3/ On est en 1945 qd il crée la SRCM, les autres courants ont débuté ds les années 20 et 30
- En 1920-30, c'est la lutte contre les britanniques qui prévaut, les conflits entre hindous & musulmans ont été mis entre parenthèse
- En 1945, c'est le contraire. Babuji ne fait plus d'allusions particulières à l'héritage soufi
4/ Varadachari rencontre babuji en 1955, sous le gouvernement du nationaliste Nehru, 7 ans après l'assasinat de gandhi, 8 ans après la partition
- A ma connaissance, babuji n'a jamais résumé le SM au Raja Yoga, du moins pas aussi succintement ni simplement, c'est Varadachari seul qui le fera
- Varadachari est un homme du sud, un spécialiste de la philosophie hindoue et un passionné de spiritualité hindoue, vivant ds un environnement nationaliste où les musulmans du pakistan sont l'ennemi. Est-il lui aussi nationaliste ? Je n'en sais rien…
Tout cela pour dire qu'en leur tps, Hujur maharaj le musulman & Lalaji l'hindou ont collaboré, recherché la fusion des systèmes soufi et hindou. Contrairement à ses prédecesseurs du lignage soufi, Lalaji n'a pas désigné uner personne pour lui succéder mais plusieurs ds leurs zones d'habitations respectives. A-t-il nommé babuji ou bien celui-ci l'a-til rêvé à force de le vouloir ? Quelle importance ? Ces successeurs ont répandu leur enseignement, plutôt soufi pour les uns, plutot hindouiste pour les autres, tjs issu de leur fusion ds ts les cas.
Babuji revient à la charge en 1944-45; l'environnement politique s'est complètement dégradé. Les violences inter-religieuses sont à leur paroxysme, notamment ds cet état très peuplé et très mulsuman. Il omet de parler du soufisme, dit que lalaji a redécouvert un vieil enseignement. Mais en fait, c'est lui qui crée le SM, inspiré de lalaji certes, mais c'est lui qui pond les 10 commandements. Et il ne cache pas totyalement l'héritage soufi, même s'il en parle très peu. Arrive alors Varadachari, d'une toute autre culture. Il vient du sud, du milieu universitaire où il est de bon ton de revendiquer l'héritage national hindouiste face aux dangereux extrémistes musulmans d'en face. Il va donc tenter d'expliquer le SM ds une perspective à 100% hindouiste. Et c'est là qu'arrive l'équation Sahaj Marg = Raja yoga. C'est le seul à l'exprimer aussi clairement ! Même chari ne sera jamais aussi affirmatif…

Anonyme a dit…

Bonjour à toutes et tous,
Hello Christian !

Un petit message pour vous remercier de tout ce travail... 1 an déjà - Bravo à tous ! C'est une véritable enquête policière...J'ai suivi tous les épisodes et je suis toujours aussi intéressé par les différents points de vue . J'avais dit que je ferai un petit reporting ( cela fait maintenant 10 mois à l'ISRC ), mais je ne sens pas trop l'espace dans ce blog pour en parler. Ou bien c'est moi qui bloque tout simplement ... ( mettre en mots mes expériences spirituelles... je ne m'en sens pas trop capable .. ). Je peux seulement dire que cela se passe très bien... que je ne regrette pas d'avoir quitter la SRCMtm. !!

Encore merci pour cette lecture

Peter

4d-Don a dit…

Felicitation Elodie...

Je suis d'accord que censurer Christian n'est pas une bonne idee!!
Il ajoute beaucoup avec la profondeur de ces analyses et son point de vue, meme si quelque fois, je ne suis pas d'accord avec lui....comme nous tous d'ailleurs!!

Je ne suis pas en faveur de la censure pour les autres, mais moi, je "censure" mon blog...lol (c'est parce que je suis a faire des "petit feux" (des points de lumiere) sur beaucoup d'autres blogs et je n'ai plus de d'heures dans la journee...J'ai tout de "temps" mais pas "de minutes, secondes, etc..) lol

Il faut en rire, parce que ce n'est pas drole!!

4d-Don..

Christian a dit…

Salut Elodie,

Plusieurs points:

1) ma réaction doit être recontextualisée. Plusieurs de mes commentaires avaient été rejetés du blog de Michael, et j'avais donc décidé de mettre un terme à mes discussions sur ce blog. Tu avais admis la censure d'un de mes messages récents, mais par ailleurs plus d'un de mes messages, de temps en temps, n'ont jamais été postés. J'en ai déduis, semble-t-il à tort, que j'étais censuré régulièrement. Le problème avec le système actuel est que si tu censures sans mettre un message à la place du post censuré pour expliquer pourquoi tu le rejettes, son auteur ne peut être certain s'il s'agit de censure ou d'un problème informatique. Dans le système que je préconise, si aucun message n'apparait (ni le post émis, ni un message d'Elodie expliquant les causes du rejet), c'est le signe qu'il y a eu un problème informatique et qu'il faut reposter le message.

2) je ne doute pas que ce qu'on appelle l'intercommunication, existe. J'en ai eu quelques expériences moi-même, avec des maitres aussi bien qu'avec mes morts, et il s'agit donc très certainement d'un phénomène universel. Mais je n'ai jamais pu trancher: création de mon esprit ou communication véritable? Y compris malgré des messages extrêmement signifiants et en adéquation au réel. Donc, soit on décide de pousser plus loin sur la piste de l'objectivation, au risque de se mettre dans une situation difficile vis-à-vis des gens qu'on apprécie, et on doit mettre de côté toute croyance pour ne se focaliser que sur le processus de rationalisation, soit on retombe dans l'irrationnel, et à ce moment, pourquoi ne pas tout simplement retourner aux pieds de Chari? Car il faut être cohérent.

3) Je crois que j'ai entendu ça d'un ex-précepteur niçois, qui avait connu et fréquenté Babuji quelques années. Il semble que Babuji était vraiment dans l'espace dès qu'il s'agissait de Lalaji, et qu'il devait rencontrer son maitre sans trop le faire savoir parce que son père lui faisait des difficultés. Demande autour de toi pour vérifier exactement ce qui se passait avec son père parce que je ne peux pas t'en dire plus. Je me souviens juste que ça m'avait parlé quand le gars avait raconté ça, car c'était au début de ma pratique et mes parents ne voyaient pas d'un bon oeil que je sois dans une secte, j'y avais vu un parallèle.

4) Oui, mais je n'ai pas encore pu me procurer les bouquins. Il y en a 3 volumes, et je sais que la SRCMtm essaie d'acquérir la possibilité de les publier (le cadeau de Chari?). Donc ce n'est pas pour demain.

5) j'apprécie ta réaction et te présente mes excuses pour être si réactif. Trouve un moyen de supprimer l'opacité technique du système.

Christian a dit…

PS: je ne sais pas de quoi tu parles, quant à ces messages que tu dois censurer.

Je n'ai jamais eu à censurer vraiment, je crois que sur la durée, j'ai dû arrêter 3 ou 4 messages et à chaque fois j'ai expliqué pourquoi à la personne.

J'ai aussi prévenu que je ne laisserai plus passer les messages des abhyasis de la SRCMtm à un moment, parce que c'était toujours le même délire qui n'apportait rien à la discussion, et ça s'est arrêté. Donc, je ne vois pas de quoi tu parles, et je suis curieux, je t'avoues.

Christian a dit…

L'art de manipuler les masses, à la SRCMtm comme ailleurs: pourquoi et comment ça fonctionne?
Quelques inputs pour une réflexion personnelle.

"La masse ne possède qu'un appareil intellectuel et sensoriel très simple. Tout ce qu'elle ne parvient pas à cataloguer la trouble. Ce n'est qu'en tenant compte des lois naturelles, que je suis capable de la dominer. On m'a reproché de fanatiser la masse, de l'amener à un état extatique. Le conseil des psychologues subtils est qu'il faut apaiser les masses, qu'il faut les maintenir dans un état d'apaisement léthargique. Non, messieurs, c'est exactement le contraire qu'il faut. Je ne puis diriger la masse que lorsqu'elle est fanatisée. Une masse qui reste apathique et amorphe est le plus grand danger pour une communauté politique quelle qu'elle soit. L'apathie est, pour la masse, une des formes de la défense. Elle est un repli provisoire, un sommeil des forces qui éclateront subitement en action et en réactions inattendues. (...)

J'ai réveillé la masse. Je l'ai forcée à s'élever au-dessus d'elle-même, je lui ai donné un sens et une fonction. (...)

Dans une assemblée de masse, il n'y a plus de place pour la pensée. Et, comme j'ai précisément besoin de créer une telle ambiance parce qu'elle me donne la certitude que mes discours produiront leur effet maximum, je fais rassembler dans mes réunions le plus grand nombre possible d'auditeurs de toutes sortes et les contrains à se fondre dans la masse, qu'ils le veuillent ou non: des intellectuels, des bourgeois aussi bien que des ouvriers. Je brasse le peuple, et je ne lui parle que lorsqu'il est pétri en une seule masse. (...)

Mais la vraie domination des masses n'est pas une chose qui s'apprenne. Et notez bien que plus la masse est nombreuse, plus il est facile de la diriger. Plus riche est le mélange des ingrédients humains, paysans, ouvriers, fonctionnaires, plus l'amalgame prend le caractère typique de la Masse. Rien à faire avec des réunions limitées de gens cultivés, de représentants d'intérêts professionnels ou autres: ce qu'aujourd'hui vous obtiendrez d'eux par une démonstration logique, sera détruit demain par une argumentation diamétralement opposée. Mais ce que vous dites au peuple, lorsqu'il forme une masse, alors qu'il se trouve dans un état réceptif de dévouement fanatique, cela s'imprime et demeure comme une suggestion hypnotique; c'est une imprégnation indestructible qui résiste à n'importe quelle argumentation raisonnable."

Extraits de "Hitler m'a dit" (Hermann Rauschning)

Elodie a dit…

Voici l'un des multiples exemples de commentaires que je censure chaque jour. je l'ai pris au hasard ce matin et recopié pour rendre les liens inactifs
Fraternellement
Elodie

mouse8185 a ajouté un nouveau commentaire sur votre message blog "Quelques éléments de réflexion" :

Make a lot of information, more than 5000 dollars a week making please visit my blog

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Envoyé par mouse8185 à Pour que vive le Sahaj Marg le 1/14/2007 06:18:36 PM

Elodie a dit…

Bonjour à toutes et tous,
Pour éviter tout malentendu, je vais essayer de trier entre messages parasites publicitaires ou autres et les "notres".
Je vous informerai donc lorsque je me refuse à publier un commentaire.
Je précise que je ne l'ai fait que pour des messages que j'avais considérés hors sujet. Je suis la première à reconnaître que c'est tout à fait subjectif. Mais je n'ai jamais censuré un message contraire à mon opinion.
Fraternellement
Elodie

Christian a dit…

Salut Alexis,

Oui, c'est certainement plus complexe que ce que j'ai présenté.

A vrai dire, ce sont plus des questions que j'amène que des réponses.

Je ne crois pas qu'on puisse douter de la sincérité de Babuji, mais sincérité n'empêche pas des incohérences ni de l'ignorance.

Le problème comme tu dis ne serait pas tant que plusieurs écoles aient émergé, mais que chacune ou certaines se revendiquent comme la seule, l'unique, la vraie.

Bon, tu es finallement mieux renseigné que nous tous.

Un véritable disciple du Maitre!

Christian a dit…

Alexis, encore autre chose.

Qui est ce Denhardt exactement et pourquoi s'est-il intéressé d'aussi près à ces groupes?

Uniquement pour une étude académique ou était-il impliqué personellement?

Elodie a dit…

Bonjour Peter,
Cela fait plaisir de te lire après une si longue absence. Je pense que ton expérience serait intéressante pour nous tous. Ce n'est pas parce qu'en ce moment nous parlons beaucoup des origines soufies de Lalaji, des relations de la SRCM avec l'ONU ou encore du coût prohibitif de Tiruppur qu'il ne faut pas nous faire part de ton expérience. Au contraire !
Il me semble que si tu nous parlais un peu de ce que tu ressens aujourd'hui à l'ISRC en comparaison de ce que tu ressentais hier à la SRCM, tu nous ferais alors le plus grand des plaisirs.
N'oublions pas qu'il y a quelques mois c'est bien de cela dont nous parlions, cette perte de motivation à la SRCM, due au sentiment partagé que nous n'avancions plus du tout dans notre spiritualité.
Je ne te demande pas de faire l'apologie de l'ISRC, mais plus simplement de nous dire en quoi l'environnement que tu y as trouvé avec Inès est si différent de celui qui règnait à la SRCM.
Même si nous ne vous suivons pas tous et toutes dans cette organisation, je pense que les différences que vous pourrez mettre en évidence grâce à votre expérience constituent les bases de tous les dérapages de la SRCM.
J'espère t'avoir convaincu de nous apporter votre témoignage à tous les deux.
Je n'ai pas la prétention de parler au nom de tous ceux qui s'expriment ici, mais je pense qu'ils partagent à peu près tous mon avis, de même que ceux qui nous lisent sans oser intervenir.
Mes amitiés à Inès
Elodie

Alexis a dit…

Je viens de lire les deniers posts de Christian sur son blog ds la rubrique Sahaj Marg et soufisme. Voici qqs réactions à chaud :
1/ Il ne faut pas qu'on oublie le contexte qui joue un grand rôle me semble-t-il (historique et spatial)
- Hujur maharaj, Lalaji et babuji sont des hommes du nord, tous 3 ayant vécu ds l'uttar pradesh, état qui est encore aujourd'hui à plus de 20% musulman
- KC Varadachari, son fils Narayana, mais aussi Chari sont des indiens occidentalisés du sud
- Au XIXè siècle, on sort d'une lutte qui a opposé 2 empires : les musulmans moghols et les hindouistes marathes pour tomber ds le colonialisme britannique
- En 1945, on est à 2 doigts de l'indépendance et de la partition de l'Inde
2/ Apparemment Hujur maharaj & Lalaji ont ensemble et volontairement fusionné des acquis du soufisme et de l'hindouisme
- La plupart des successeurs de lalaji ne cachent pas l'héritage soufi. Certains le revendiquent haut et fort (les lignées soufies issues du fils de lalaji et de son frères), d'autres en parlent sans plus (partisans de la synthèse : Ramashram satsang), seul babuji n'y fait pas référence explicite
- babuji est un homme de l'Uttar pradesh, pas idiot, donc nécessairement au courant de l'héritage soufi de lalaji
3/ On est en 1945 qd il crée la SRCM, les autres courants ont débuté ds les années 20 et 30
- En 1920-30, c'est la lutte contre les britanniques qui prévaut, les conflits entre hindous & musulmans ont été mis entre parenthèse
- En 1945, c'est le contraire. Babuji ne fait plus d'allusions particulières à l'héritage soufi
4/ Varadachari rencontre babuji en 1955, sous le gouvernement du nationaliste Nehru, 7 ans après l'assasinat de gandhi, 8 ans après la partition
- A ma connaissance, babuji n'a jamais résumé le SM au Raja Yoga, du moins pas aussi succintement ni simplement, c'est Varadachari seul qui le fera
- Varadachari est un homme du sud, un spécialiste de la philosophie hindoue et un passionné de spiritualité hindoue, vivant ds un environnement nationaliste où les musulmans du pakistan sont l'ennemi. Est-il lui aussi nationaliste ? Je n'en sais rien…
Tout cela pour dire qu'en leur tps, Hujur maharaj le musulman & Lalaji l'hindou ont collaboré, recherché la fusion des systèmes soufi et hindou. Contrairement à ses prédecesseurs du lignage soufi, Lalaji n'a pas désigné uner personne pour lui succéder mais plusieurs ds leurs zones d'habitations respectives. A-t-il nommé babuji ou bien celui-ci l'a-til rêvé à force de le vouloir ? Quelle importance ? Ces successeurs ont répandu leur enseignement, plutôt soufi pour les uns, plutot hindouiste pour les autres, tjs issu de leur fusion ds ts les cas.
Babuji revient à la charge en 1944-45; l'environnement politique s'est complètement dégradé. Les violences inter-religieuses sont à leur paroxysme, notamment ds cet état très peuplé et très mulsuman. Il omet de parler du soufisme, dit que lalaji a redécouvert un vieil enseignement. Mais en fait, c'est lui qui crée le SM, inspiré de lalaji certes, mais c'est lui qui pond les 10 commandements. Et il ne cache pas totyalement l'héritage soufi, même s'il en parle très peu. Arrive alors Varadachari, d'une toute autre culture. Il vient du sud, du milieu universitaire où il est de bon ton de revendiquer l'héritage national hindouiste face aux dangereux extrémistes musulmans d'en face. Il va donc tenter d'expliquer le SM ds une perspective à 100% hindouiste. Et c'est là qu'arrive l'équation Sahaj Marg = Raja yoga. C'est le seul à l'exprimer aussi clairement ! Même chari ne sera jamais aussi affirmatif…

Elodie a dit…

Shashwat,
I'm not really happy with you.
You ask us to add link with your website without saying who you are and what you want, you don't add link from your site to my blog ande you don't answer to my questions.
I recall you that I would like to know where we have to post you our comments (orkut, srcmcultofindia blog ?), where we can read the differents posts (you have many mirror websites or blogs)and it could be better if you say in some words what was your relation with SRCM.
Please tell us a little bit more.
Elodie

Alexis a dit…

Christian,
Je n'ai pas plus d'info que ça sur Dähnhardt. A priori c'est un chercheur spécialisé ds les religions islam - hindouisme et aussi ds la langue Urdu...
Il est/a été chercheur associé à oxford et Venise. Il pourrait bien être en Inde actuellement...

Christian a dit…

Oui Alexis, ça semble logique.

Mais imagine que tu sois Babuji, complètement amoureux de ton Maître, il est impossible que tu passes sous silences certains aspects fondamentaux de l'enseignement qu'il t'a donné, y compris son origine, sauf si tu es totalement ignorant - ce qui n'est pas le cas - ou s'il t'en a donné l'ordre explicite (ou si tu es persuadé que ton imagination correspond à ses ordres).

Or, c'est la question du schisme que j'ai soulevée.

Si elle provient de Lalaji, elle ne résoud pas le problème pour autant, mais le déplace à la génération de Maîtres précédente.

Car elle implique que Lalaji a alors effectué un schisme avec l'enseignement de son Maître.

Toutefois, d'après ce que tu dis, on peut aussi supposer que Lalaji avait compris que l'Inde nécessitait 2 formes de son enseignement pour que celui-ci bénéficie à tous, Indiens et Musulmans. Sa volonté aurait donc été de créer une ou des branches soufies, et une branche "hindouiste" avec Babuji, clairement identifiée comme distincte ou nouvelle.

C'est une explication qui me plait mieux que les différentes hypothèses que j'avais avancée, et qui intègre les nouveaux éclairages que tu apportes.

Dans ce contexte, Babuji n'avait effectivement pas besoin de savoir s'il existait des branches parallèles.

Tu dis que c'est Babuji qui a créé les 10 commandements. Ces principes se retrouvent dans l'enseignement sufi que suit Gupta, sais-tu comment ils sont arrivés là? N'étaient-ils pas déjà présents dans l'enseignement de Lalaji?

Tu n'as pas répondu à ma question précédente.

Christian a dit…

Hi Peter!

T'abuses... Allez allez, un petit effort, tous tes groupies sont là, prêt(e)s, impatient(e)s!

C'est fou non?

L'art de se faire désirer poussé à son extrême!

4d-Don a dit…

Alexis...

Deux points...

Babuji ou aka, Madhe Mohan Lal travaillait pour le governement et faire parti d'un groupe de "musulmans" aurait du lui poser des "problemes" au bureau parmi des "hindus", y inclu peut-etre son pere. Le nationalisme vis a vis la "religion" des etrangers est toujours a "l'offensive". On le voie en Europe et en Amerique avec
"l'Islam" ou la politique et la religion se "fusent".

2. Tu mentionne: Contrairement à ses prédecesseurs du lignage soufi, Lalaji n'a pas désigné uner personne pour lui succéder mais plusieurs ds leurs zones d'habitations respectives. A-t-il nommé babuji ou bien celui-ci l'a-til rêvé à force de le vouloir ?

Selon la famille de Lalaji (ils on un testament de Lalaji sur ce site:
http://laalaajinilayam.googlepages.
com/vasihatnaama
Apparamment, Il designe son successeur assez clairement avec la benediction de son Maitre, Huzur Maharaj.

Felicitation...Je traduit et le place sur mon Blog avec ta permission (bien sur)...

4d-don

Christian a dit…

I have just read "The Will", written by Lalaji to his son, from http://laalaajinilayam.googlepages.com/vasihatnaama (NaqshMuMRa Nexus).

This letter seems to be presented on this site as the proof of Lalaji's will to place his son Jagmohan Narain as his spiritual successor.
Actually, the home page (http://laalaajinilayam.googlepages.com/home) confirms that "Mahatma Ramchandra(1873-1931), affectionately known as Laalaaji Maharaj, of Fatehgarh(UP), established by his son, the spiritual and de jure heir, Mahatma Jagmohan Narain(1901-1944)."

I am a bit puzzled by what I read in the will, which seems not really stating this, or so implicitely and ambiguously that it does not look like a will of succession to me:

"Right since the beginning, stages after stages of the mystic journey, you have to reach up to the level of perfection." (Lalaji to his son)
The first sentence means that his son still has to cross the path ("you have to reach up to the level of perfection") from the beginning ("Right since the beginning").
It does not mean that the path has been already crossed.

Furthermore, Lalaji says that "This can be accomplished only through your spiritual-master.", in the second sentence, meaning that his son has a spiritual trainer.

The third sentence is absolutely clear about this fact:
"If by any mischance, you do not get the opportunity to do so, and you have to journey to the other world, then Brother Brijmohan Lal (may God bless him) is the first person to this work."
If by mischance, Lalaji's son cannot cross the path, or if Lalaji's son dies, Brijmohan Lal is the next on the list to take on the work.
But what work is it?

Some administrative task or a spiritual office?
This is the question.
How can one be a spiritual guide if he still has to cross the stages of spiritual development from the begining?

Lalaji is however stating that his son has reached some spiritual advancement:
"As far as I know, my spiritual-master Hazrat Quibla has given an indication to me that my son Jagmohan Narain is a clean chit, right from his birth and has attained subtlest of subtle condition of the heart-region (Qulb)."

However not enough:
"But in my opinion, the journey to such point is, currently, incomplete. He should attain the same.”

Lalaji then explains the difference between hereditary lineage or spiritual inheritence from ancestors and "lineage of adhesion".
It seems to be the reason why Lalaji's son has some birth spiritual state: benefited from his father.

So, once more, confusion is there in the lineage.

Christian a dit…

Encore un autre point à intégrer dans ton hypothèse, Alexis, as-tu vu que sur le site de yogabhyas, il est clairement indiqué que leur système est du yoga et qu'aucune référence n'est faite au soufisme.

Or, ce mouvement était fondé par un des disciples de Lalaji.

Doit-on penser que les disciples ont causé une dérive, ou au contraire, faut-il comprendre que Lalaji enseignait son sufisme comme un yoga aux hindous?

Shashwat a dit…

Hi elodie,

Link that u have provided is not that of my site, all other blogs and mirror sites are suplimental to my original post which is placed at www.geocities.com/sha211_211/srcm.html here u can also see me as who i am and what i do. i have already provided link to your page here we need to exchange links so that we can get higher ranking in google, as google pagerank(tm) lists pages depending on how many locations they have been linked. when we are fighting a battle we need to support each other and expose this group, my aim is clear, SRCM and its teaching must be eradicated, and that will happen people will not be fooled any more. there will be a doubt to start with and then ultimatly they will realise the truth, our role is to develop this doubt for the complete obdience and total surrneder to a selfish person. and i hope i will get positive response from all those who have understood, also we need not give undue attention to SRCM, my idea is limited till developing the doubt in people's mind and leave them their all are intelligent by default, only that they have been fooled if we can develop the doubt rest will be taken care of by people themselves.

Kindly change the link to http://www.geocities.com/sha211_211/srcm.html

Hope u r happy now ;-)

Alexis a dit…

Je ne sais pas ce qu'a fait Lalaji. C'est bien compliqué ! D'un côté on assiste à un éclatement du nombre d'organisations qui lui succèdent et Dähnhardt semble dire que c'était plutôt volontaire. D'un autre côté, il présente la lignée soufie avec Brij Mohan Lal, comme neveu et successeur de Lalaji. Tout comme ABSS ! Même NaqshMuMra, qui a choisi d'autres successeurs reconnaît Brij Mohan Lal (voir ci-dessous). C'est à n'y rien comprendre…

Source : http://laalaajinilayam.googlepages.com/vasihatnaama

“SD/- Fakir Ramchandra
Fatehgarh; dated October 23, 1930”

“For Dear Jagmohan Narain;

Right since the beginning, stages after stages of the mystic journey, you have to reach up to the level of perfection. This can be accomplished only through your spiritual-master. If by any mischance, you do not get the opportunity to do so, and you have to journey to the other world, then Brother Brijmohan Lal (may God bless him) is the first person to this work. Do not be indifferent to him in any manner. Co-operate him whole-heartedly to complete the work. I am sure that he would not leave any stone unturned in your work.”

2. “As far as I know, my spiritual-master Hazrat Quibla has given an indication to me that my son Jagmohan Narain is a clean chit, right from his birth and has attained subtlest of subtle condition of the heart-region (Qulb). But in my opinion, the journey to such point is, currently, incomplete. He should attain the same.”

“There is difference between ‘genital-lineage’ and the ‘lineage of adhesion’. In the ‘genital-lineage’ there is not much need for education and labor. On the contrary, in the ‘lineage of adhesion’ there needs training and it is achieved after many years of practice. There is, always, the danger of falling down too, in this case. By God’s grace, the inner progress (of my son) is taken care of by Hazrat Quibla (my spiritual-master). May God keep the result of His Divine Blessings, intact.”

“My son should be grateful for the Divine Blessings showered upon him and he should always be humble, because the giver of the blessings is Omnipotent, and as he has given the blessings, so also He can take it bake, at His Will.”

3. “This humble self, so far it was intelligible to me, widely studied the philosophy and faith of different religions, but has found, from the ways and means of my Masters, that if we stick to the tenets taught by Him, it can well be hoped to remain life-like up till last.”

“I confess, I have not been following these canons up till now, to the words. But I have accepted them from the core of my heart. I am sad that not even a single associate of mine could dare to accept them. Perhaps it was all along my mistake that I never placed them face to face. Nevertheless, I have been discussing such subjects from time to time. I do not know how many of them were able to listen and could grasp the same.”

“It is evident that the offspring are becoming weaker after every generation, when compared to their ancestors. Similarly, there may also be a fall in matters of spirituality and etiquette. But this is not the fundamental rule once-for-all. God’s grace is not confined to any limit. At times a strong lad, similar to the generic structure alike of five hundred years ago, may take birth from a weak parent.



Sur www.abssatsang.org, on trouve aussi cela qui laisse entendre que Brij Mohan Lal succède à Lalaji :
Once in the childhood of Brij Mohan Lal ji, Maulana Sahib came to his house and looking at him felt very happy. He took the child in his lap, loved and patted him. He called in Ram Chandra ji and said "God wiling he will be my Khalifa (caliph). The responsibility of his education lies on you. When God will ask me in the heaven that what I had brought from the world, I will present both you and Brij Mohan Lal to Him."

Il me semble qu'on n'arrivera à rien de concret avec autant de suppositions et personne de vraiment fiable pour ns répondre ou trancher. Reste la proposition de Christian qui me paraît la plus logique et susceptible d'aboutir. Pour moi, il s'agirait de comparer l'enseignement de Lalaji tel qu'on peut le connaître d'après ses écrits (que je n'ai pas lus pour ma part) et d'après ce que ses multiples successeurs en disent (je pense à ramashram Satsang mathura, ABSS, NaqshMuMra, RK Gupta, … et peut-être d'autres encore). Tout cela face au Sahaj Marg et aux 10 commandements de Babuji…

PS : Chari s'est fâché tout rouge contre les abhyasis le 14 janvier, cf.www.srcm.org/members/ssandesh/2007/2007_7.jsp et le speech qui l'accompagne

PS pour Don, mais aussi ts les autres : vs pouvez piller tout ou partie de mes infos du moment que c'est pour la bonne cause ! Plus ce sera vu et lu mieux ce sera…

Alexis a dit…

Je découvre à l'instant le dernier post de Christian, alors qu'Elodie n'a pas encore publié mon tout dernier...

Visiblement on lit à peu près tous les mêmes choses en même temps (à qqs heures près) et on réagit de même. Tant et si bien que ça fuse un peu ds ts les sens. Pas grave !

A priori, Lalaji aurait donc été déchiré entre son fils et le choix de son maître : Brijmohan Lal.

D'après NaqshMuMRa, il y a Jagmohan Narain qui est le patron de la "structure" et Brijmohan le "special missionary". Sauf que la lignée qu'ils donnent indique d'abord le frère de Lalaji (N°37), puis le fils (38) puis les 2 petits-fils et jamaius Brijmohan Lal. Ca c'est pour la Naqshbandiyya Mujaddadiyya Mazahariya Ramchandriya.

Pour la Mujaddadia Mazahariya Mazhariyya Na'imiyya et d'après Thomas Dähnhardt, le successeur de Lalaji c'est Brijmohan Lal. Opinion partagée par ABSS, un des successeurs de Brijmohan...

C'est vraiment le grand bazar. Il faut qu'on évite de se perdre ds tous ces méandres ! Au bout d'un moment, on finirait par s'écarter de nos préoccupations...

Christian a dit…

Salut Alexis,

oui c'est un phénomène intéressant qui révèle une sorte de connection entre les membres de ce groupe, qu'elle soit symbolique ou d'une autre nature (une nouvelle secte?).

je me permets aussi de faire remarquer que le basant est du 22 au 24 janvier, que le travail spirituel de préparation bat son plein, et que c'est à cette période qu'a lieu une véritable explosion de découvertes qui nous emmènent dans tous les sens, et qui sont en relation avec Lalaji.

il sera bien temps de revenir à la SRCM ensuite, je pense que toutes ces infos sur la manière dont les successions se sont passées sont importantes pour comprendre comment les indiens gèrent les choses (bordel absolu) et pourquoi la SRCM a complètement dérivé.